Ce récit est traduit avec l'aide de la technologie
Ce texte a été traduit en Français à partir de la version originale en English.
La chaleur printanière emplit le labyrinthe d'habitations près de la gare d'Alcântara-Terra, à la limite entre les quartiers d'Alcântara et d'Estrela. La chaleur du mois de mars n'est que légèrement diminuée par le vent, qui se rappelle à nous à intervalles irréguliers. Un fort ensoleillement fait briller les façades, et les arbres qui, il y a un mois, paraissaient ternes, ont déjà retrouvé une nouvelle vitalité. Un voile de fleurs minuscules recouvre les trottoirs, les tachetant de points jaunes. Parfois, quelques oiseaux se font remarquer, mais sinon, le bruit de fond que j'entends dans les premiers moments de ma promenade de la journée, vers un point de vue qui donne sur des curiosités tranquilles, est une cacophonie de véhicules errants, venant du chemin de fer, des arrêts de bus et du carrefour à proximité.
Alcântara
Alcântara, 1300 Lisboa, PortugalAlors que je m'apprête à escalader la Rua da Costa, l'agitation vient aussi des gens qui passent par là ou simplement de ceux qui vivent ici. Un jeune couple se distingue, assis sur l'un des bancs avec de grands sacs à dos, deux voyageurs qui apprécient sûrement leur découverte de Lisbonne. Au pied de la rue, un petit enfant joue avec un chat, et plus haut, quelqu'un suspend des vêtements pour les faire sécher au soleil, dans l'un des nombreux balcons ornés de fleurs. Les cris d'un bébé qui pleure résonnent à travers cette rue de maisons modestes et de petits palais. A Estrela, comme dans tant d'autres quartiers de Lisbonne, on trouve des curiosités mêlant l'ancien et le nouveau, mais tout aussi agréables sont les petites tranches de vie quotidienne que mènent les gens dans ces quartiers.
Au sommet, et après un léger virage vers le mur extérieur d'un immense parc que je vais seulement découvrir dans l'heure qui suit, je me prends immédiatement une rafale d'air plus frais. Derrière le grand mur de pierre s'élèvent des arbres luxuriants et denses, mais avant d'entrer dans cette zone, il y a un bel endroit que je me dois d'aller voir : un point de vue caché dont il n'est pas fait souvent mention quand on évoque les choses à voir en ville. Juste devant, la silhouette des logements se brise, et c'est là que se trouve le magnifique point de vue de Largo das Necessidades, une fenêtre ouverte avec vue sur la ville animée, dans une atmosphère tranquille.
Cet endroit est en fait un jardin, calme et paisible, avec des pelouses assez grandes pour un pique-nique, des bancs et beaucoup d'ombre sous les grands arbres. Il y a aussi un petit obélisque qui se dresse au-dessus d'une fontaine baroque d'eau claire. En ce moment, il n'y a pas beaucoup de visiteurs, juste deux personnes qui jouent au frisbee sur l'herbe, un groupe de jeunes qui écoutent de la musique et un couple assis devant la vue fantastique sur le Tage, la rive sud, les toits d'Alcântara qui s'étendent sous le pont du 25 Avril, et qui vibrent sous la chaleur intense. Le son de la musique électronique lounge, d'un haut-parleur portable, et des conversations légères complètent l'ambiance.
Jardim do Largo das Necessidades
Jardim Olavo Bilac, Largo Necessidades, 1350-115 Lisboa, PortugalEn contre-jour, le pont du 25 Avril semble s'intégrer entièrement dans la toile offerte par le point de vue. Les voitures ressemblent à une rangée de fourmis, se déplaçant rapidement sur le pont horizontal, sous un ciel clair et un soleil encore haut. Les bandes de petites pelouses vertes s'étendent sur quelques dizaines de mètres le long de la pente, avant de retrouver des habitations des deux côtés de la rue. Ce miradouro fantastique est un endroit idéal pour rester un moment; mais bon, après un certain temps, la promenade doit continuer.
Le principal endroit que je voulais explorer aujourd'hui est la Tapada das Necessidades, qui se trouve juste de l'autre côté de la route ; mais je veux entrer dans le parc par l'entrée nord, puis redescendre par ses sentiers. Ainsi, sur la place Rilvas, après les murs roses du Palácio das Necessidades (le site historique où la première Constitution portugaise a été approuvée, aujourd'hui le siège du Ministère des Affaires étrangères), je commence une longue ascension. Le vent secoue la cime de chaque arbre, le plus souvent dans des tons jaunes secs.
La rue ne propose pas grand-chose à voir, puisque c'est surtout une succession de résidences, mais ça fait au moins de l'exercice. Dans quelques minutes, j'entrerai dans la luxuriante Tapada das Necessidades, d'où je pourrai profiter sûrement de belles vues sur le côté "nature" du quartier. On se retrouve là-bas !
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Le rédacteur
Vasco Casula
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