En plus des festivals de musique, Lisbonne a aussi beaucoup de festivals de films ! Pour tous ceux qui s'intéressent à la réalisation de films, en particulier les films indépendants, IndieLisboa est incontournable. IndieLisboa est un festival international qui se déroule pendant les mois d'avril et/ou mai (du 26 avril au 6 mai de cette année). C'est incroyablement diversifié, en divisant ses présentations par catégories et lieux. Il a des œuvres de jeunes réalisateurs indépendants sur les écrans géants de Culturgest et des rétrospectives de réalisateurs établis montrées sur l'écran intime de Cinemateca (sans manquer la fête occasionnelle entre les deux).
Culturgest (Lisbon)
R. Arco do Cego 77, 1000-020 Lisboa, PortugalCinemateca Portuguesa - Museu do Cinema
R. Barata Salgueiro 39, 1250-195 Lisboa, PortugalLe son de l'Indie
Différents arts peuvent aller de pair les uns avec les autres, et IndieLisboa le montre en célébrant la relation entre le cinéma et la musique. Dans leur catégorie, IndieMusic, ils présentent des films qui vont au fond du sujet de l'industrie de la musique, en transmettant toujours les idéaux qui font la réputation des musiciens. Et en parlant de franc-parler, je parlerai aussi de Mouth of Madness, une catégorie dédiée aux films désireux de parler de tabous et de thèmes plus déconcertants, ayant une voix rarement entendue : une voix folle.
Animation officielle pour Mouth of Madness, réalisée par Catarina Abrantes, étudiante en Beaux-Arts (Lisbonne).
Suggested Viewing - IndieMusic
IndieMusic embrasse le lien entre les cinéastes et les musiciens, de tous les genres, non seulement pour être un film intéressant mais aussi pertinent. Avoir les idéologies, les politiques et les mouvements de leur époque respective étant l'arrière-plan de tout cela. Les films présentés par IndieMusic viennent du monde entier et s'étendent sur plusieurs générations et thèmes. Comme le féminisme, avec des films comme Matagu/Maya/M.I.A. (Steve Loveridge, USA, UK) sur l'artiste incroyablement transgressif M.I.A. ; ou Betty - They Say I'm Different (Phil Cox, UK, France) où nous voyons la vie de Betty Davis, l'une des plus grandes musiciennes de tous les temps, et la reine du funk ; pour un style plus punky, ils ont aussi deux films : Here to Be Heard : The Story of the Slits (William Badly, UK) et L7 : Pretend We're Dead (Sarah Price, USA). Il y a aussi des films sur les vagues, comme : Desolation Center (Stuart Swezey, USA) qui traite du prototype pour les festivals de musique moderne ; Ethiopiques. Revolt of the Soul (Maciek Bochniak, Pologne) traite de la puissance de la musique sur l'histoire d'un pays ; French Waves (Julian Starke, France) nous emmène dans un voyage autour de la scène électronique française en pleine expansion, la French Touch. Pour ceux qui s'intéressent à la musique portugaise, il y a deux documentaires sur le Hip Hop portugais : You Can't Creat the World Twice (Catarina David, Francisco Noronha, Portugal) est sur les origines et Hip To Da Hop (António Freitas, Fábio Silva, Portugal) montre son état actuel. Dernières mentions : Studio 54 (Matt Tyrnauer, USA), sur la meilleure discothèque des années 70 ; Teenage Superstars (Grant McPhee, UK), visite l'origine de groupes vraiment importants du début des années 90, et Milford Graves Full Mantis (Jake Meginsky, Neil Young, USA) explore le processus créatif de la légende de la musique.
Matangi/Maya/M.I.I.A., par Steve Loveridge (2018).
Suggested Viewing - Bouche de la folie
Les films de Mouth of Madness repoussent les limites et n'ont pas peur d'aborder des thèmes que l'on ne voit habituellement pas sur les écrans de cinéma. Comme les impulsions cannibales d'Issei Sagawa, dans le film Caniba (Véréna Paravel, Lucien Castaing-Taylor, France), ou Funeral Parade of Roses (Toshio Matsumoto, Japon) où nous plongeons dans la vie nocturne des drag queens au Japon ; ou encore le court Vanità (Kevin Pontuti, USA) où les miroirs montrent nos côtés dégoûtants. Mais il y a aussi du plaisir à participer à certaines de ces séances : Good Manners (Juliana Rojas, Marco Dutra, Brésil) et Hard Way (Daniel Vogelmann) se moquent des loups-garous et de l'injustice sociale, des équipes S.W.A.T. et du terrorisme (respectivement) en les plaçant dans un cadre musical. Mais la meilleure expérience que vous pouvez avoir avec cette catégorie est le Marathon de la Bouche de la Folie, le 28 (22h30) à Cinema Ideal.
Hard Way - The Action Musical, par Daniel Vogelmann (2017).
Ce ne sont que quelques-unes des œuvres étonnantes que vous pouvez voir dans IndieLisboa ! Ils sont répartis dans les différents cinémas de Lisbonne et certains jouent même plusieurs fois pendant le festival, alors n'oubliez pas de consulter le calendrier et de profiter de cette expérience indie !
Voici d'autres lieux où se déroule le festival :
Cinema São Jorge
Av. da Liberdade 175, 1250-096 Lisboa, PortugalCinema Ideal
Rua do Loreto 15, 1200-241 Lisboa, PortugalBiblioteca Palácio Galveias
Campo Pequeno 57A, 1000-020 Lisboa, PortugalAnimation officielle du Festival, réalisée par Vasco Casula, étudiant en Beaux-Arts (Lisbonne) et éditeur d'Itinari.
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Le rédacteur
André Jesus
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