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Poursuite à Yelnya, l'une des plus grandes tourbières d'Europe

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Ce récit est traduit avec l'aide de la technologie

Ce texte a été traduit en Français à partir de la version originale en English.

Quand j'ai parlé à mes proches de mes plans pour un voyage dans un marais, je pouvais les sentir remettre en question ma santé mentale en silence. On croit souvent que les marécages sont dangereux. Si vous n'êtes pas traîné vers le fond, vous serez mordu par des vipères, piqué par des insectes hideux ou abattu par un chasseur malchanceux. Dieu merci, au moins nous sommes épargnés par les péquenauds et les alligators ! Cependant, s'il est bien fait, le pistage dans les zones humides, en particulier Yelnya - la plus grande tourbière du Bélarus et l'une des plus grandes d'Europe - peut être une aventure fascinante.

Qu'est-ce qu'une tourbière ? Pourquoi tu n'appelles pas ça un marais ?

Avec cette question à l'esprit, j'ai fait de petites recherches. Les Bélarussiens utilisent le mot "balota" (généralement traduit par "marais") pour les trois types de zones humides marécageuses. Le langage peut limiter la perception des différents écosystèmes. Voyagez et apprenez de nouvelles choses pour mieux comprendre le monde ! Les marais comme le marais lituanien Čepkeliai sont des zones humides riches en nutriments qui soutiennent une variété de roseaux et d'herbes. Les marécages comme Hutovo Blato se définissent par leur capacité à soutenir les plantes et les arbres ligneux. Les tourbières de type Yelnya se caractérisent par leur sol pauvre et leur forte teneur en tourbe, tandis que les tourbières ont moins de tourbe et plus de vie végétale que les tourbières.

© Ivan Makarov
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Un chemin vieux de 9000 ans vers le point culminant de l'écotourisme biélorusse

Yelnya a une largeur de 250 kilomètres carrés, soit l'équivalent des 2/3 de la largeur de Minsk. La cinquième plus grande tourbière d'Europe contribue largement à l'image des "poumons de l'Europe" biélorusses. La tourbe de sphaigne produit 8 fois plus d'oxygène qu'une forêt de pins dans des zones de taille égale. Malgré ses 9000 ans d'âge, il a été presque détruit par la métamorphose et les incendies qui ont suivi au siècle dernier. En 1968, elle a reçu le statut de réserve et, en 2002, elle est devenue un site de la Convention de Ramsar sur les zones humides. Depuis 2007, des bénévoles de l'organisation BirdLife Biélorussie aident à construire des barrages pour empêcher l'assèchement des tourbières. L'UE et le PNUD ont ouvert un centre d'accueil pour promouvoir le tourisme durable à Yelnya dans le cadre de leur programme biélorusse de soutien aux marais tourbeux.

Yelnya Visitor Center, Miory, Belarus
Yelnya Visitor Center, Miory, Belarus
Ulitsa Kirova 9, Mijory, Belarus

Aller à Yelnya

Il y a deux façons de visiter Yelnya : en prenant rendez-vous avec un guide du centre d'accueil pour une randonnée difficile dans la tourbière (8 heures à 3 jours) ou en suivant facilement et de façon autonome le sentier écologique pendant quelques heures. Le centre d'accueil est situé dans la ville de Miory. Pour s'y rendre depuis Minsk, vous pouvez prendre un bus à 8h30 ou 18h05, qui coûte 7-10 € et dure environ 5 heures. Vous pouvez aussi réserver un lit en voiture-lit à Vitebsk pour 5-7 €. Il arrive à la gare de Miory à 6 h du matin. Le trajet de Miory à l'éco-sentier est de 12 km supplémentaires. Il n'y a pas d'option de transport public ici, et c'est la raison principale pour laquelle un voyage individuel à Yelnya n'est pas une bonne idée. Mais, on peut toujours trouver d'autres options : taxi, auto-stop, apporter son vélo, ou même marcher sont possibles.

Yelnya eco-rail, Yelnya Swamp, Belarus
Yelnya eco-rail, Yelnya Swamp, Belarus
HPGJ+68 Kanakhi, Belarus
© Ivan Makarov
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Avant d'effectuer un suivi dans Yelnya, vous devez connaître plusieurs règles : pas de jeter des déchets, pas de cueillette de plantes, pas de feu ouvert. Il est préférable d'avoir des bottes en caoutchouc à hauteur de genou, sinon vous risquez de voyager pieds nus. L'eau de certains lacs de la tourbière est assez propre pour être bue, mais elle manque de certains minéraux et sels. Les gens du coin n'apportent qu'un concombre mariné pour combler la différence. Je recommande d'apporter une quantité suffisante d'eau et de nourriture dont vous avez besoin à la place. Pas besoin d'insectifuge - ils ne vivent pas ici. Des vêtements chauds sont indispensables en toute saison, mais vous pouvez aussi prendre votre maillot de bain si le soleil brille. N'oubliez pas d'apporter des valises ou des sacs imperméables, car ils peuvent sauver vos objets de valeur. Je vous souhaite un bon voyage à travers l'une des plus grandes tourbières d'Europe !

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Le rédacteur

Ivan Makarov

Ivan Makarov

Pryvitanne, je m’appelle Ivan. Aimeriez-vous explorer cette Biélorussie si peu connue ? J’ai vécu dans d'autres pays pendant un certain temps, mais j’ai finalement décidé de revenir pour aider ma chère patrie à montrer le meilleur d'elle-même, en partageant avec vous des récits personnels et fun.

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