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Une fille en randonnée au Pays Basque : le long de la côte depuis Irùn, Pasajes de San Juan jusqu'à San-Sebastian-Donastia (26km)

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Ce récit est traduit avec l'aide de la technologie

Ce texte a été traduit en Français à partir de la version originale en English.

Ma série "Une fille en randonnée" a pour but d'autonomiser les jeunes femmes qui souhaitent faire de la randonnée en solo, et voyager différemment.

En mai, j'ai quitté Lisbonne pour rejoindre les terres vertes du Pays Basque en Espagne, et parcourir la première section de mon "Camino del Norte", également connu sous le nom de Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. J'ai marché 250 kilomètres pendant 14 jours, d'Irùn à Santander, avec une règle d'or au fond du cœur : me connecter à la nature et au camping sauvage autant que possible.

Albergues pour pèlerins ou Camping ? Tout est d'abord question de sécurité.

Le voyage en randonnée sur mon propre Chemin de Saint-Jacques démarre à Irùn, une petite ville cachée derrière la chaîne de montagnes basque des Pyrénées occidentales. Les Basques disent fièrement que traverser les montagnes basques, c'est comme emprunter un pont qui donne vers un autre monde : la nature s'étend à perte de vue, et le temps devient imprévisible.

"Paisible" et "heureuse" sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à Irùn. Après le bruit envahissant et les vibrations d'une capitale commerciale comme Madrid, je ne peux que me détendre dans ma nouvelle maison pour la journée. Déposée au coin du village par un chauffeur basque (covoiturage), je ne suis qu'à quelques mètres de l'Albergue de Perigrimos ("Auberge de Pèlerins"). Elle ouvre à 16h00, comme la plupart des autres Albergues de ce type. Je décide de profiter des heures libres qu'il me reste, à la recherche de mon premier repas espagnol de tortilla. Le café au coin de l'Albergue sert des "Bocadillos" avec une garniture verte à des prix abordables. Il reste curieusement l'un des meilleurs endroits où j'ai mangé végétarien pendant la marche Camino.

L'Albergue de Peregrino de Irun est un endroit très spécial, parce que pour la majorité des pèlerins, c'est la toute première Albergue qu'on rencontre. Les bénévoles sont extrêmement gentils. Je reçois mon passeport de pèlerine, ainsi qu'une petite conque (coquille) à accrocher à mon sac à dos. Je me sens immédiatement en sécurité. Il y a un camping à Hondarribia, à 4,5 km d'Irùn, où j'avais initialement prévu de séjourner. Ceci dit, je trouve important pour moi d'entrer en contact avec d'autres pèlerins, la veille de mon premier jour de randonnée. Je rencontre deux charmantes jumelles canadiennes à l'Albergue qui me proposent de les rejoindre le matin pour commencer la marche. Cela me donne confiance en moi - j'en avais besoin.

Crédit photo par José Antonio Gil Martínez via Flickr.

La première ascension

La montée, le matin, d'Irùn à Pasajes de San Juan n'est pas aisée. Des flèches jaunes, des coquillages et des panneaux à chaque coin et à chaque virage rendent (presque) impossible de se perdre. Pas besoin d'un guide ou d'une carte, je fais confiance aux flèches et à mes deux nouvelles amies canadiennes. Ce premier jour, les guides de randonnée recommandent de prendre la haute route en montagne pour ceux qui sont en forme, et la route plus basse pour ceux qui le sont moins. J'ai pris la route basse, et pourtant j'ai vraiment eu l'impression que je me trouvais sur la route haute pendant une bonne partie de la rando. Le premier jour, il s'agit en fait de prendre ses marques, trouver son rythme, ajuster son sac à dos, ses chaussures et apprendre à marcher avec des bâtons de randonnée. Pas besoin de se précipiter, ce n'est pas une course.

Crédit photo par Isabel Elwood.

Pasajes de San Juan, vieille ville et traversée de rivière.

Pasajes de San Juan est une petite et vieille ville rustique, qui me rappelle les vieux villages de pêcheurs de l'est de la Chine. Les rues sont courtes et étroites, ombragées par de longues façades, des paniers de pêcheurs brillants ornent les fenêtres; des guirlandes de bottes, des bouées et des accessoires marins de toutes sortes s'étendent dans les airs,... La ville est tellement bien conservée que les nombreuses décorations accrochées par les fiers villageois lui donnent un léger style qui rappelle le parc à thème Disney. Nous étirons nos jambes et nos pieds fatigués dans un café local, et on est prêtes à embarquer ensuite pour la deuxième moitié de notre voyage, avec le ferry qui nous emmène de l'autre côté de la rivière, près du Faro de Senokozulua.

Crédit photo par Isabel Elwood

Crédit photo par Visual Grafik via Flickr.

Les derniers kilomètres jusqu'à San-Sebastian-Donastia

Ce qui suit me laisse moi et Monica à bout de souffle: le kilomètre d'escaliers en haut de la montagne et la vue spectaculaire sur l'océan sont les plus beaux moments de cette première journée de randonnée. Sans aucun doute, la randonnée entre Pasajes de San Juan et San Sebastian est la plus belle section de randonnée du "Camino del Norte" ! Ce Camino del Norte est à la hauteur de mes attentes, lors de ces premiers jours. Depuis la fin de ma promenade, j'attends avec impatience le retour.

Quelques kilomètres plus loin, nous passons devant un château blanc - El Fuerte del Admirante, qui domine fièrement la vallée et les eaux profondes. L'endroit idéal, dans l'ancien temps, pour surveiller vos ennemis et préserver les terres. Aujourd'hui, le château appartient à un propriétaire privé.

Crédit photo par Isabel Elwood

Première nuit de camping dans les jardins de l'Albergue

La randonnée du Camino se poursuit par un chemin de terre et des ponts de pierre le long des falaises. Après 22 kilomètres et plus, les montées et descentes qui se succèdent me font rire d'épuisement. Mes bâtons de randonnée deviennent vraiment utiles, tandis que je décide de chercher mon premier emplacement de camping pour la nuit.

L'Albergue des Douze Tribus est situé à 3,5 km avant San-Sebastian-Donastia et est un joyau ! Parmi tous les campings, auberges et Albergues où j'ai dormi depuis que je suis nomade, les Douze Tribus reste mon endroit préféré. Le sourire authentique et l'hospitalité des propriétaires et de la communauté des douze tribus est réconfortant et mémorable. Bien que la communauté soit religieuse, ils n'imposent en rien leur foi. Les hôtes sont ouverts d'esprit et compatissants. Les pèlerins et les randonneurs sont tous les bienvenus. Les vrais randonneurs peuvent planter leur tente dans le jardin. L'herbe est luxuriante et la terre est chaude. Le dîner et le petit-déjeuner se partagent dans la salle à manger, et sont préparés par les bénévoles en cuisine. Les hamburgers végétariens faits maison étaient bons à pleurer. Cet endroit, qui fonctionne grâce à des dons, possède une chaleur qui dépasse tout.

Crédit photo par Isabel Elwood.

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Le rédacteur

Iz Elwood

Iz Elwood

Je suis Isabel, amoureuse de yoga et de techno. Je suis passionnée par tout ce qui touche à l'art et à l'âme... ainsi que par la musique électronique, dont je parle dans mes récits de voyage.

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